A partir du XVIIIème siècle, les colons laissent les esclaves enterrer leurs morts en musique. L’utilisation d’instruments qu’on trouve dans les parades militaires permet une évolution qui débouche sur un côté écrit (pendant la cérémonie funéraire) et l’improvisation pendant l’office. Après la guerre de Sécession, les fanfares accompagnent la majeure partie des cérémonies (cirques, carnavals, rencontres sportives…). La fermeture de Storyville en 1917 entraîne la multiplication des brass band mais à la fin des années 30 les fanfares tombent en désuétude. En 1980, le jazz reprend du poil de la bête sous l’impulsion de jeunes musiciens qui redynamisent la formule des anciens, en y intégrant be-bop et funk, c’est un nouvel essor…