David Walters est un artiste de culture antillaise mais dont la musique ne se réduit pas à ses seules origines…
Il est né d’une mère martiniquaise et d’un père originaire de l’île anglophone Saint-Kitts-et-Nevis
Au terme de ces nombreux séjours outre-Manche, David Walters découvre dans les années 90 sa vocation artistique grâce aux sons nouveaux venus des labels avant-gardistes, spécialisés dans la fusion et le croisement décomplexés des genres hip-hop, trip-hop, musique du monde, électro, etc…
Il sera DJ en ouvrant les concerts de David Bowie, puis intégrera le groupe Zimpala, un collectif électro-jazz bordelais qui va s’attirer la bienveillance des Négresses Vertes. C’est par leur intermédiaire qu’il fait la connaissance d’un autre groupe, marseillais celui-là, Dupain, avec lequel il vivra une expérience qui va décider de son destin.
Il s’installe alors à Marseille pour entamer une carrière musicale qui lui donnera envie de retourner aux Antilles, et de visiter l’Afrique.
En 2006 que David Walters sort Awa, son premier album sur le label Ya Basta! On y retrouve le titre « Mesi bon dyé », une adaptation d’une prière écrite par le guitariste haïtien Frantz Casseus en 1954.
Trois ans plus tard, il sort Home, s’associant avec des artistes tel que Asa ou Arthur H.
En 2011, il anime l’émission «Les Nouveaux Explorateurs». Il voyage aux quatre coins du monde, en Afrique, en Amérique du Sud ou en Asie à la rencontre de tout ceux qui vivent par et pour la musique.
Fort de ces expériences il réalise en 2015 la mixtape avant de repartir pour la Nouvelles Orleans, pour participer au projet Nola Is Calling qui retisse des ponts entre la ville et ses racines africaines.
Quelques mois plus tard il reprend le chemin de l’écriture et accouche de Patchworks en collaborant avec Mr President, Voilaaa, et Da Break.
Le premier extrait, « Mama » résonne comme un retour aux racines créoles de David. C’est un hommage à sa grand-mère que l’on entend à la fin de la chanson mais aussi un hommage à la femme afro-caribéenne,