Damini Ebunoluwa Ogulu de son vrai nom est né le 2 juillet 1991 à Port Harcourt, au Nigéria. Son père dirigeait une entreprise de soudure et sa mère était traductrice.
Depuis tout petit il baigne dans le monde de la musique. Il se souvient que son père passait et repassait des albums de dancehall et de reggae à la maison, tandis que son grand père était le premier manager du grand Fela Kuti, qui deviendra la première inspiration de Burna. Fela Kuti est un chanteur, saxophoniste, chef d’orchestre et homme politique nigérian.
Burna passe sa jeunesse à écouter les sorties rap et R&B US des années 90.A cette époque il s’inspire plus de DMX, que de l’icône de l’afrobeat nigérian.
Vers l’âge de 10 ans il décide de se jeter corps et âme dans la musique. Il commence péniblement dans sa chambre à faire des prods avec une version crackée de Fruity Loops .
Il a effectué ses études secondaires près de Lagos avant de s’envoler pour Londres pour les poursuivre.
En 2010, il commence à faire parler de lui, d’abord au Nigéria, mais aussi en Angleterre.
En 2013 sort son premier album, L.I.F.E (Leaving an Impact for Eternity).
C’est un succès en Afrique de l’Ouest puisqu’il se vend 40 000 Album le jour de son lancement. Dans cet album on retrouve les tubes « Yawa Dey » et « Like to Party« ,
Entertainment Today a classé l’album 10e sur leur liste des 12 meilleurs albums de cette année.
Il a été nominé pour le meilleur album de l’année aux Nigeria Entertainment Awards 2014. En août 2013, LIFE a culminé au 7e rang du palmarès Billboard Reggae Albums
En 2015, il a créé sa propre maison de disques appelée Spaceship Entertainment
En 2015 il sort son deuxième album, On A Spaceship, et un très bon EP l’année suivante, Redemption.
A ce moment là Drake qui est en pleine préparation de son album More Life veut collaborer avec lui.
Il se sont rencontré, ils on été en studio, ils ont enregistré mais au final il a été retiré de l’album.
En 2018 Burna revient avec Outside, son troisième album. Sur cet album, le Nigérian réussi là où Drake semble avoir échoué. On Y retrouve l’hymne ultime qu’a pu nous offrir Burna Boy jusqu’à présent, « Ye ». Cela ne vous a pas échappez, vous aurez reconnu un sample de son père spirituel, Fela Kuti .
Burna Boy décrit sa musique comme de l’afro-fusion, un genre qui mélange Afrobeat, riddims dancehall, reggae, rap et R&B
Le 3 janvier 2019, il participe à Coachella et remporte quatre prix au Soundcity MVP Awards Festival, y compris celui de l’artiste africain de l’année, le choix de l’auditeur et le meilleur MVP masculin et tout cela malgré son coup de gueule et la petite polémique concernant la taille réservé aux artistes africains sur l’affiche du festival.
Au cours de l’été il sort son quatrième album African Giant et pour assoir son statut de géant africain, il invite quelques artiste à partager son micro. Ainsi on retrouve Jorja Smith, Damian Marley ou encore l’une des plus grandes voix africaine, la béninoise Angelique Kidjo.
En 2020, son album, Twice as Tall, met le continent africain au cœur de ses préoccupations. On y retrouve Youssou N’Dour .
En mars 2021, Burna Boy, a remporté un grammy awards dans la catégorie Meilleur album musical mondial.
Ne pouvant être présent c’est sa mère qui est également sa manageuse Bose Ogulu qui est allée chercher la récompense. Son discours a été rapide, clair, net et bref.
Je la cite :
« Je crois que le message de Burna serait que chaque Noir devrait se souvenir qu’il est Africain avant tout»
Vous l’avez compris, « chien pa ka fè chat » (les chiens ne font pas des chats)