En France, trois quarts des ingénieurs sont des hommes, et les écoles peinent à attirer les jeunes femmes. Elles comptent à peine 30 % d’étudiantes, et seulement 10 % dans les filières du numérique. Pour tenter de susciter des vocations féminines, l’Esaip (Ecole supérieure angevine d’informatique et de productique) organisait Génération ingénieure, une journée à destination des lycéennes jeudi 16 janvier 2025.
Radio Campus Angers y animait une table ronde où six femmes ingénieures sont venues raconter leurs parcours :
- Gwenaëlle Barrois, consultante en cybersécurité chez Capgemini & Cadette de la cyber
- Florence Cann, créatrice du logiciel Oscar CRM et dirigeante de l’entreprise du même nom
- Virginie Beurton-Le Mignon, patronne de l’agence numérique Yellow Br!cks & présidente de l’association des Femmes du digital de l’Ouest
- Victoria Mandefield, fondatrice et dirigeante de l’association Solinum
- Amandine Duffoux, directrice du campus de l’Ecole des Arts et métiers à Angers & enseignente-chercheuse en informatique
- Katy Le Roux, directrice santé et sécurité chez Netflix Europe.
Pourquoi ont-elles choisi de devenir ingénieures ? Quels obstacles ont-elles pu rencontrer en tant que femmes ? Que faire pour attirer les jeunes filles vers l’ingénierie ? Pourquoi faut-il plus de femmes ingénieures ? Quels conseils pour les lycéennes qui veulent devenir ingénieures ? Ecoutez leurs réponses.