Au premier jour, les Valseuses n’apparurent que pour proposer de manière sincère un rendez-vous dans les méandres ombragés des vins et des musiques peu ou pas mis sur le devant de la scène.
Il est de notre envie immuable une chose essentielle : pousser le vice encore plus loin en s’improvisant archéologue de ce dédale. Au cœur de ce cinquième élément, nul besoin de carbone 14 pour dater les prises du jour. Une volonté de fer digne d’un Indiana Jones sous éthanol nous suffira.
En premier lieu, une double découverte viticole engloutie par le flot des âges: un cépage oublié remis au goût du jour par un citoyen US dont la passion s’est révélée sur la tard… Le mystère s’épaissit un peu plus en convoquant ici-même des artistes ou groupes toujours trop méconnus: soit dès leur période d’activité, soit emportés par les années. Il s’agira de faire remonter à la surface de la terre des œuvres majoritairement datées des sixties et seventies et principalement made in United States. Un « Lee double » sera extirpé des bas-fonds, avec dans son sillage des Amérindiens, des Néerlandais et des fermiers ricains.
Enfin, la Calypso du Commandant Cousteau et ses scaphandres ne nous sera ici d’aucune utilité pour sonder les fonds marins à la recherche de la Pastille Exotique du jour. Pas de Calypso certes, mais du disco stambouliote plein de rebondissements… Prêts à plonger ?