Article 3 de la Constitution Turque de 1982 :
« L’État turc forme avec son territoire et sa nation une entité indivisible. Sa langue officielle est le turc. Son emblème, dont la forme est définie par la loi, est un drapeau de couleur rouge sur lequel il y a une étoile et un croissant blancs. Son hymne national est la « Marche de l’indépendance ». Sa capitale est Ankara. »
L’article 42, Droit et devoir d’éducation et d’instruction, de la même constitution :
« Aucune langue autre que le turc ne peut être enseignée aux citoyens turcs en tant que langue maternelle ou servir en tant qu’enseignement dans les établissements d’éducation et d’enseignement. La loi fixe les règles relatives à l’enseignement des langues étrangères dans les établissements d’éducation et d’enseignement ainsi que celles auxquelles doivent se conformer les écoles où l’éducation et l’enseignement sont dispensés dans une langue étrangère. Les dispositions des conventions internationales sont réservées. »
Des articles dans le genre, on aurait pu en citer beaucoup, vous l’avez compris la Turquie est construite sur une certaine idée d’un certain nationalisme, et laisse peut de places aux minorités, ou plutôt aux opprimés… Alors quelles relations le régime Turc entretient-il avec ses minorités, c’est la question que nous nous sommes posée ce soir.
En plateau avec nous pour tenter de vous donner des clés de réponses :
- Naz Oke et Daniel Fleury du web-magazine le Kedistan
Également des extraits d’interview de :
- Pinar Selek, sociologue, féministe, pacifiste, et réfugiée politique.
- Irmak, étudiante en Infocom à l’UCO
Sans oublier :
- Le contexte historique posé par Thibault
- L’écho poétique et musical improvisé en direct par Yves-Henry Guillonnet
- Le saut dans le temps d’Axel qui annonce le thème de la semaine prochaine
Pour aller plus loin :
- Le film la fin des ottomans (en deux parties) : http://www.arte.tv/guide/fr/053986-001-A/la-fin-des-ottomans-1-2 & www.arte.tv/guide/fr/053986-002-A/la-fin-des-ottomans-2-2
- Pinar Selek, Parce qu’ils sont Arméniens, Traduit du turc par Ali Terzioglu. Liana Levi, 96p., 12€.
- La pétition pour soutenir Pinar Selek, c’est par ici : https://www.change.org/p/soutien-%C3%A0-pinar-selek-pour-un-acquittement-d%C3%A9finitif
- Bien sûr, le site du Kedistan
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