A l’occasion de la rentrée solennelle de l’Ircom, Halimata Fofana était face aux étudiants pour leur présenter son parcours, son rapport à l’éducation et à la formation.
Autrice et réalisatrice, elle s’est investie durant de nombreuses années dans l’instruction et l’éducation avant de se lancer dans l’écriture.
« L’écriture est pour moi le moyen d’interroger la question d’identité à travers la problématique des mutilations génitales féminines. Je travaille sur bien d’autres sujets en parallèle, notamment sur mon deuxième documentaire.«
A l’occasion de sa conférence pour les étudiants de l’Ircom, elle présentera l’ouvrage inspiré de sa vie et de ses rencontres : A l’ombre de la cité Rimbaud, éditions du Rocher.
Bravo d’aborder ce sujet sur vos ondes ! Contribution artistique , plasticienne engagée, j’ai réalisé des oeuvres sur le sujet des femmes et des violences. Notamment une série intitulée « Infibulation », que j’ai pu présenter à 400 lycéens français pour la Journée des Femmes. Le dialogue fut incroyable avec des élèves qui découvraient cette pratique barbare.
A découvrir : https://1011-art.blogspot.fr/p/blog-page.html
Mais aussi une oeuvre plus pudique intitulée « Noli me tangere » sur l’inviolabilité du corps de la femme : https://1011-art.blogspot.fr/p/noli-me-tangere.html
Quand l’art permet de parler directement des violences et d’ouvrir le débat.